
Par Jacque
« Le cœur a ses raisons, que l’intelligence n’ouvre pas »
La thérapie est au moins une expérience à deux, quelque chose d’inéluctable qui permet au sujet d’advenir. La « cure » psychique est une rencontre pendant un laps de temps donné et en un lieu précis, de deux êtres humains. La parole dite, écoutée et entendue libère, en psychothérapie individuelle comme en analyse de groupe aussi parce qu’elle est, notamment, un contenant psychique et une forme de réparation symbolique. Françoise Dolto disait que la thérapie permet un allant-devenant. La psychothérapie est une co-création. La personne consultante est en demande d’une aide par un psychothérapeute pour retrouver à son tour ses propres potentialités perdues à un moment donné. Etant aidée à retrouver son propre potentiel d’auto-guérison la personne en souffrance pourra devenir son propre thérapeute.
La thérapie est un tremplin, un marchepied vers le changement. Trois conditions sont nécessaires pour qu’il y ait psychothérapie individuelle, soit un travail en profondeur.
A la base il y a une demande d’une personne en souffrance avec un désir d’aller mieux. Ce désir de changement est un changement intérieur. Si l’on consulte, c’est parce qu’on a l’espoir que certaines choses changent en soi et que la palette de la vie prenne des couleurs plus attrayantes. La psychothérapie est une réponse singulière à un « je » unique dans un champ privilégié d’écoute et de parole et ce dans un dispositif particulier que constitue le cadre thérapeutique.
Le cadre individuel est constitué de la relation, du lieu, du contrat thérapeutique, des règles de fonctionnement et des procédés techniques. Ce dispositif est mis en place afin de garantir le bon déroulement et l’efficacité thérapeutiques. Je renvoie le lecteur au texte suivant sur ce site : « cadre du suivi individuel » et « contrat thérapeutique ». La psychothérapie suppose confiance, sécurité et liberté.
Le thérapeute, quant à lui, est un mobilisateur d’énergie psychique profonde. Il va mettre en mouvement, pro-pulser, transformer le rien en manque, permettre une analyse, transformer l’angoisse massive quand elle débordante par exemple en situations mieux contrôlées, être « catalyste », catalyseur… (La catalyse est l’action d’une substance appelée catalyseur sur une transformation chimique dans le but d’accélérer la cinétique de cette conversion. Le catalyseur, qui est en général en quantité beaucoup plus faible que les réactifs, n’est pas consommé et est retrouvé inchangé à la fin de la réaction. En chimie, un catalyseur est une substance qui augmente la vitesse d’une réaction chimique; il participe à la réaction mais il ne fait partie ni des produits, ni des réactifs et n’apparaît donc pas dans l’équation-bilan de cette réaction).
Le thérapeute contribue aussi à donner un sens à des comportements apparemment insensés. Le travail thérapeutique peut devenir un travail de liaison. Celui-ci s’effectue grâce à un intermédiaire, grâce à un espace de transition, un « sas d’étayage ». « L’intermédiaire », écrit René Kaes, « est une instance de communication, une médiation, un rapprochement dans le maintenu-séparé; il est aussi une instance d’articulation des différences, un lieu de symbolisation. Cet intermédiaire assure une fonction de pontage sur une rupture maintenue, un passage, une reprise ». Grâce au travail de symbolisation, ce qu’on veut montrer et dire peut prendre sens. La symbolisation permet de devenir autre, de découvrir l’autre en soi. Elle permet aussi d’immerger de la sidération, du traumatisme subit. La symbolisation permet une re-présentation, une représentation de soi sous forme théâtrale par exemple ou non. Dès lors l’insupportable devient supportable.
Les consultations individuelles ont lieu les lundi de 10h à 18h, les mardi de 10h à 17h30; les jeudi de 10h à 17h30 et vendredi toute la journée également jusque 18h30 (dernière consultation à 17h30). Cet horaire est susceptible d’être modifié. Des téléconsultations peuvent également être programmées.
Les consultations sont strictement confidentielles.
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